Savez vous comment se définit la « Pression Fiscale » ?
Tout simplement par la fraction suivante : au numérateur, vos charges de sécurité sociale plus l’impôt sur le revenu plus la taxe sur la valeur ajoutée que vous payez. Au dénominateur se trouvent vos revenus du travail et du capital.
Si on fait ce calcul pour le Français moyen, on s’aperçoit que -en moyenne donc- nous sommes libérés de nos obligations fiscales le 26 juillet de chaque année. Jusqu’à cette date, tout ce que vous gagnez vous est repris par l’impôt…
C’est déjà énorme ! Et, en plus, c’est faux !
Le raisonnement est erroné car il gomme trois impôts français majeurs : l’impôt sur les mutations foncières, celui sur les grandes fortunes et celui sur les successions et les taxes diverses (produits pétroliers).
Autrement dit, en réintégrant ces éléments au numérateur, notre situation serait encore moins enviable et notre date de » libération » (même si le terme est mal choisi au regard des réalités historiques de ce qu’est une Libération) serait plus lointaine que fin Juillet.
L’édition 2014 devrait encore être plus austère pour le salarié moyen français. Son pouvoir d’achat sera réduit par les augmentations de TVA prévues (20% au lieu de 19,6% et 10% au lieu de 7%), mais aussi les augmentations de charges sociales liées aux retraites par répartition.
La pression fiscale peut-elle encore augmenter en France sans être insoutenable?